Traversée du désert marocain, trek long-séjour voyage aventure - Circuit accompagné - 19 jours à pied - randonneur sportif
21 jours - 20 nuits
Intermédiaire - Sportif
Depuis Marrakech
Possibilité de prise en charge dès l'arrivée à l'aéroport de Marrakech le(s) jour(s) précédent(s) le départ en trek.
Départ de Marrakech au matin pour rejoindre la petite ville de Zagora, aux portes du désert (355 km). Le trajet entre Marrakech et Zagora est à lui seul un vrai dépaysement. La route traverse l’Atlas et de nombreux villages berbères avant de plonger dans la Vallée désertique du Drâa. Le voyage dure 6h30.
Nous quittons la route pour rejoindre la piste qui mène aux montagnes de Moulachar. Rencontre avec les chameliers et la caravane de dromadaires pour le début du trek. Nuit en bivouac nomade dans les montagnes du Souss-Massa-Drâa.
Départ à pied accompagné d'un guide saharaouie (originaire du désert de la Vallée du Drâa), d'un cuisinier, de chameliers et d'une caravane de dromadaires pour une transhumance saharienne de 19 jours.
Ce début de marche nous mène vers le Sud, des montagnes de Moulachar au lac asséché iriki, en traversant la hamada du Drâa, un désert de pierre caractéristique de la vallée du Drâa.
La caravane de dromadaires met ensuite le cap à l'est pour rencontrer les bergers-nomades avec leurs troupeaux. La suite du trek nous mène vers le nord-est de M'hamid El Ghizlane (Erg Smar, Erg Zahar, Erg Zmila, Erg Sidi Naji) avec des paysages de dunes et des plateaux désertiques.
Le retour au village s'effectue par la palmeraie de l'oued Drâa. L'avant-dernier jour nous conduit au bivouac fixe, tout confort (douche, WC, literie) situé à 10 km de M'hamid El Ghizlane.
Depuis le bivouac fixe, nous quittons le désert, ses nomades et ses troupeaux.
Arrêt et visite du village possible : le vieux M'hamid et ses casbahs encore habitées, ou hammam local, puis départ pour rejoindre Zagora, Ouarzazate puis Marrakech en soirée.
Au hasard des rencontres, ce trek est une invitation au partage et à l'entraide avec les bergers-nomades de la tribu Aarib de la Vallée du Drâa.
Jadis, au Maroc, la tribu saharienne Aarib comptait près de 400 tentes qui ont toujours gravité autour de l'Oued Drâa. Les campements se déplaçaient suivant l"état des pâturages d'est en ouest. Les dromadaires conditionnaient toute la vie des nomades : l'amplitude, le rythme mais aussi la direction de ses migrations (parmi les plantes recherchés par les bêtes, on retrouve l'Askaf, la plus importante pour les troupeaux). Excepté en automne, ou la tribu se repliait vers la vallée du Drâa pour surveiller la cueillette des dattes. Le nomadisme était fortement préféré à la condition sédentaire.
Le mode de vie nomade a drastiquement régressé au Maroc au cours de ces 40 dernières années. C'est le résultat de plusieurs facteurs concomitants : une politique de sédentarisation, des années de sécheresse totale de l'oued Drâa avec la perte du cheptel pendant ces années-là, l'établissement de frontières qui entravent les déplacements, la construction du barrage El Mansour à Ouarzazate...
Quelques nomades continuent l'élevage de dromadaires et chèvres dans les confins de la vallée du Drâa. Leur quotidien est rythmé par les tâches pastorales : déménagement régulier, tâches d'élevage...
Le nomadisme nécessite encore aujourd’hui, un savoir spécifique : compétence à la mobilité sur des espaces immenses et dans un milieu extrême, une gestion fine des ressources, un savoir géographique, climatique, botanique, zoologique..., et surtout un sens de l'orientation incontestable
Nos départs en Transhumance Saharienne
>> Les prochains départs garantis.
Les départs privés ou en groupe semi-privé s'organisent sur demande. Possible tous les jours de chaque semaine, entre les mois d'Octobre et Avril.
>> Nous contacter traversée du Sahara marocain
Tarif tout inclus :
Non inclus :
Film réalisé par Gaëlle et Romain
Transhumance saharienne (2019) - 14 min
"En quête d'un périple, nous partons pour un trek organisé de vingt-et-un jours à travers le désert marocain. Face aux deux guides chameliers qui nous accompagnent et les jours s'écoulant, un jeu de regards se crée, au delà des barrières de langage.
L'errance réciproque de deux cultures réunies par le tourisme"